Un jour (presque) ordinaire

Publié le par Don Chepe

6h : Le réveil sonne. Je me lève difficilement, met mes lunettes, allume mon ordinateur puis la lumière. Je prends trois poignée de céréales en maugréant. Connards de terminales, ils m'ont fait reporter un cours alors que le jeudi est mon jour de repos (je peux me lever à 7h !).
6h30 : Douche. J'enfile un jean rock, ma veste en jean et vamos.
7h20 : La camioneta me laisse devant le chamin du lycée. Je fait cent mètres quand une BMW sport ultra-moderne peuplée de quatre jeunes filles s'arrête à ma hauteur. Trois élèves dont une à moi, et une maman. La conductrice est en pyjama.
7h30 : Début des cours. La journée se passe bien. 6h de cours, photocopies et repas médiocre au milieu. Un de mes élève de Tle, toujours eux, part en quête de son sac. Ses copains le planquent toujours. "Parce que je suis gros" dit-il.
15h30 : Je rentre. 

Le soir je suis invité par "Nataly" à une "soirée" avec ses "amis" de "l'église". J'hésites longuement mais je finis par me décider : J'y vais ! J' suis sociable, moi, j' suis un ouf. Je ne suis pas déçu.
En attendant le bus qui doit m'emmener dans un centre commercial fashion où nous avons rendez-vous, je vois ... Le premier school-bus tuné à coup d'AILERONS ! Ce n'est pas fini. Trois minutes plus tard, en sens inverse, il y en a un qui passe avec des flammes peintes sur le capot. Je m'attend à ce que le mien hoquète sur du Eminem. Raté.

J'arrive. On prend une glace avec sa mère. Elle est contente. Après ne pas avoir dormi de la nuit et avoir lâché plus de trois cent dollars, elle a son visa pour les States. Elle part dans trois semaine pour la Nouvelle Orléans. New Orleans, s***pe ! Je me rappelle qu'il faut que je boucle mes lettres de motivation dans le WE*. Glaces avalées, nous changeons de centre commercial pour trouver une banque ouverte. Je découvre un nouveau centre commercial tout aussi dément que les autres. Nous prenons une crêpe pendant que maman fait la queue. Nous visitons les allées pendant que maman attend. Nous faisons du lèche-vitrine. Puis la banque se décide à servir sa cliente, enfin.
Nous raccompagnons Mme chez Nataly puis repartons chez les "amis". Ils font deux ou trois jeux rapides. Trois personnes parlent de la bible après en avoir lu des extrait. Je ne comprend pas. Nous mangeons trois tapas accompagné d'ice tea au vin. Recette à retenir.
Vers 11h, départ. J'habites à l'autre bout de la ville. Je prend le lit de Nataly pendant qu'elle rejoint sa mère.

Le lendemain, après un copieux petit-déjeuner, elle me raccompagne.
Et là ... Enfin, je fais le riche.
J'accueille ma muchacha. Pour 150 quetzals, elle nettoie et range entièrement mon appartement, qui était dans un état - vraiment - critique.
C'est gringo.
C'est bon.

Mon appart est enfin présentable. Je vais pouvoir recevoir sans essayer de cacher la moitié du lieu.
18h, j'envisage d'aller prendre mon déjeuner. J'hésites entre l'allemande, un peu loin et un peu chère, un gros fast-food américain, moins cher mais tellement fast-food américain, et un grill quelconque. Voy a ver (car oui, malgré les apparences, mon espagnol progresse, aussi).



* Car dans les innombrables possibilités qui m'attendent pour l'année prochaine, restent encore les lycées français.
Recrutent San Fransisco (California Dreaaaaaaaam), Los Angeles (on such a winter daaaaaaay), Shangaï, Captown, Bangkok et Singapour. Plus une vingtaine à qui envoyé des candidatures spontanées en Argentine, en Australie, au Chili (Valparaisooooo), en Colombie (drogue et silicone), au Mexique, au Canada (Vancouver), en Egypte, aux EAU, en Malaisie, en Italie, en Ukraine et un peu partout en Europe de l'Est. L'Europe du nord n'a pas l'air de recruter, bougresse.
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